L’assurance vie est l’un des placements les plus prisés par les Français. Elle offre de nombreux avantages pour vous constituer un revenu supplémentaire pendant la retraite, obtenir un capital pour réaliser un grand projet ou financer les études de vos enfants, ou tout simplement pour faciliter la transmission de votre patrimoine en cas de décès. Mais, depuis le 1er janvier 2018, la fiscalité de ce placement a été revisitée. Tour d’horizon sur la nouvelle flat tax.
Pourquoi ouvrir un contrat d’assurance vie ?
L’assurance vie est un placement sûr pour épargner et faire fructifier votre épargne. Elle est ouverte à tous. Vous pouvez souscrire une assurance vie seul(e) ou avec votre conjoint. Vous pouvez même souscrire un contrat pour vos enfants. C’est un produit patrimonial de long terme très intéressant pour vous aider à vous constituer un patrimoine financier. Quoi qu’il en soit, votre capital n’est pas bloqué et vous pouvez toujours effectuer un retrait quand vous le souhaitez. De plus, la fiscalité sur l’assurance vie est très intéressante. Vous bénéficiez d’une exonération sur les plus-values, d’un abattement fiscal sur les retraits partiels et d’une exonération sur les droits de succession.
Fiscalité sur l’assurance vie : principes
Auparavant, l’assurance vie était soumise au PFL (prélèvement forfaitaire libératoire), mais un nouveau dispositif fiscal a vu le jour depuis le début de l’année 2018. Le PFL consiste à taxer votre assurance vie sur la base d’un prélèvement libératoire de 35 %, 15 % ou 7,5 % en fonction de la durée du contrat qui varie de 4 à 8 ans. Les célibataires bénéficient d’un abattement fiscal annuel de 4 600 euros tandis que les couples obtiennent 9 200 euros. Le gouvernement Macron a mis en place le PFU (prélèvement forfaitaire unique) ou flat tax. Il s’agit d’un prélèvement unique qui sera appliqué sur les dividendes, les intérêts et les plus-values de votre assurance vie. La flat tax sur l’assurance vie définit un prélèvement forfaitaire de 12,8 %. Les abattements sont maintenus après 8 ans de détention. La flat tax est plus avantageuse pour les contrats de moins de 150 000 € dans la mesure où il propose 12,8 % de prélèvement avant 8 ans de détention contre 15 % ou 35 % auparavant avec le PFL.
Flat tax : avantages et inconvénients
La flat tax présente aussi bien des avantages que des inconvénients. D’abord, ce dispositif fiscal offre plus d’avantages pour les contrats de moins de 150 000 €. En cas de rachat de votre assurance vie, la flat tax allège la fiscalité. C’est notamment le cas si vous rachetiez votre assurance vie avant 8 ans. L’impact des taxes forfaitaires sur l’assurance vie en cas de rachat est ainsi limité puisqu’une seule partie du rachat est imposable : les intérêts ou les gains. Au-delà de ce délai de 8 ans, le PFL est plus avantageux pour les contrats de plus de 150 000 €puisqu’il offrait un prélèvement forfaitaire de 7,5 %… Pour rappel, l’assurance vie vous permet d’épargner sur différents supports : supports financiers en actions ou obligations (les unités de compte), supports en euros sécurisés et supports immobiliers (SCPI). Si vous avez investi en SCPI, vous êtes toujours soumis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Le taux d’imposition est calculé en fonction de vos unités de compte (UC) ou fractions investies en parts de SCPI.
Leave a Reply